Dre Melinda Gooderham
Directrice médicale, Centre de dermatologie SKiN
Des plaques de peau rouge, écailleuse et qui démange. Des douleurs articulaires et des déformations osseuses. Ces symptômes peuvent être causés par le psoriasis et le rhumatisme psoriasique, deux maladies auto-immunes liées, toutes deux incurables, qui touchent environ un million de Canadiens.
« Les deux maladies peuvent coexister, ou survenir seules », dit la Dre Melinda Gooderham, directrice médicale du Centre de dermatologie SKiN. « Si vous souffrez de psoriasis, le risque de développer un rhumatisme psoriasique au cours de votre vie est de 30%. De même, le rhumatisme psoriasique peut entraîner le développement du psoriasis. »
Heureusement, les options de traitements sécuritaires et efficaces progressent rapidement. Le problème tient au fait que tous ceux qui pourraient bénéficier d’un traitement ne le reçoivent pas nécessairement. Actuellement, plus de 80% des cas de psoriasis sont classés comme légers ou modérés et les traitements les plus efficaces sont trop souvent réservés aux cas plus graves.
Nouvelles options, un soulagement accru
Lorsqu’une maladie modérée a une incidence grave sur la qualité de vie, cela devrait suffire à la classer dans une catégorie grave.
Un psoriasis même modéré peut avoir un effet dévastateur sur la qualité de vie de ceux qui en sont atteints. « La peau touchée par le psoriasis peut démanger, être douleureuse et gênante », explique la Dre Gooderham. « Cela peut nuire à votre sommeil. Il peut causer des répercussions sur votre estime de soi et vos relations. Les patients atteints de rhumatisme psoriasique peuvent avoir des difficultés à effectuer leurs tâches quotidiennes. Ils deviennent incapables de se livrer à leurs activités préférées et finissent parfois par recevoir des prestations d’invalidité, car ils ne peuvent plus exercer leur travail. Ces conditions ont une incidence dans tous les domaines de la vie. »
Pour ceux dont la maladie modérée entraine des conséquences importantes, il était historiquement difficile d’obtenir un bon traitement, mais les choses commencent à changer. « Malheureusement, certains patients sont encore laissés pour compte », explique la Dre Gooderham. « Cela ne m’a jamais semblé logique de laisser les patients continuer de souffrir sans obtenir de traitement, jusqu’à ce que les symptômes boulversent leur vie. Lorsqu’une maladie modérée a une incidence grave sur la qualité de vie, cela devrait suffire à la classer dans une catégorie grave.
Toute condition qui vous empêche de vivre pleinement votre vie mérite d’être traitée, en particulier grâce à des options plus sécuritaires désormais disponibles pour les patients. Si vous souffrez de psoriasis modéré ou de rhumatisme psoriasique, discutez avec un professionnel de la santé à propos des récents traitements disponibles et visitez Psoriasis Story pour en savoir plus.
Cet article a été possible grâce au support d’une companie canadienne de recherche pharmaceutique.
